Avis Le jeu de la dame - Page 5

Amateur d'échecs, me voila fort intéressé par une série qui suscite, n'ayons pas peur de le dire, l'engouement du moment. Ayant quelques à priori de par "l'estampillage" dont elle souffre : "Netflix", je me décide de la regarder quand même. De prime abord, il serait plus précis de dire que c'est une série sur "une joueuse d'échecs" plutôt que sur "le jeu d'échecs". En effet, force-est de constater qu'à aucun moment on ne rentre dans le vif du sujet du jeu en lui même, c'est assurément un portrait sur la personnalité tourmentée d'une prodige des échecs, sans vraiment expliquer ni sa manière de jouer, autrement dit son "style", ni les positions qui lui permettent de gagner, ni les erreurs des autres joueurs, quand celle-ci les bat de manière quasi systématique ... On ne fait qu'ajouter un vocabulaire échiquéen (dont je doute que les profanes, qui représentent surement la grande partie des spectateurs, comprennent réellement la signification, à défaut de n'en voir quasi aucune au cours de la série ...) par ci, par la, pour ne pas faire oublier au spectateur le thème principal de la série, à savoir : le jeu d'échecs. Comme si l'overdose (Pour ne pas faire de mauvais jeu de mots) par trop esthétique des plans sur un échiquier ou des pièces ne nous le rappelle pas assez. Car quoi de plus inutile pour un amateur d'échecs que des plans de quelques secondes sur un jeu dont l'intérêt même réside dans l'étude d'une position et l'évolution de celle-ci, et non pas la beauté, aussi grande soit-elle, des pièces de bois que chaque époque a pu revisiter à sa manière ? Une série sur "une joueuse d'échecs" en somme et dont le talent n'a d'égal que les addictions, qui semblent si présentes au cours de la série qu'elles en deviennent indissociables de l'héroïne. Alcoolisme, toxicomanie, dépression ... J'ai eu l'impression de voir plus de bouteilles d'alcool et de médicaments anxiolytiques et de personnes vantant leurs qualités plus que discutables, que de parties d'échecs. A défaut de pouvoir mettre de l'action dans un thème "cérébral" et "rébarbatif" il faut compenser par une personnalité féministe borderline sur fonds de mauvais traitements, un peu de glamour, mode et de beauté, beaucoup d'alcool et de drogue. Est-ce donc cela le cocktail incontournable pour captiver le spectateur Netflixien ? A en juger par la prestation de la réalisation, on est obligé de répondre par "oui".

J'ai trouvé la série ennuyeuse et triste. Pourquoi les couleurs sont-elles aussi ternes ? Je crois savoir que dans les années 60, la perception des couleurs étaient identiques. Le début est le le plus intéressant, mais on n'arrive pas à se mettre dans l'histoire tellement le casting laisse à désirer. En effet, comment une femme de plus de 20 ans peut-elle jouer une adolescente de 13 ans ? On n'y croit pas un seul instant.
Le personnage principal n'est pas attachant et son mal-être est étiré en longueur sur de nombreux épisodes, sans que l'histoire n'évolue. J'ai trouvé cela sans surprise, ennuyeux et déprimant.

Magnifique, prenant, passionnant ! Ne manquez cette série de qualité, tellement rare sur les écrans. L’histoire est prenante, les acteurs sont bons.

Magnifique,émouvant ,passionnant.Pas besoin de s'intéresser aux échecs pour adorer ,pas même besoin de savoir jouer.Les décors années 60 sont parfaits .L'actrice est absolument exceptionnelle.Vu d'une traite,impossible d'arrêter.

Il y a parfois des nouvelles séries ou rien ne présage qu'elle va nous marquer.
Pourtant je viens juste de la finir et j'ai vraiment un coup de cœur.
Any Taylor-Joy est juste magistrale et porte clairement les sept épisodes par son charisme.
Je recommande fortement cette série pour n'importe qu'elle spectateur, pas besoin d'aimer les échecs pour se lancer !

"The Queen's Gambit" est un miracle.
Non pas que le jeu d'échec ne soit pas suffisamment "sexy" pour être porté à l'écran mais le fait d'utiliser cet univers sur une série de 7 épisodes d'une durée d'environ 1 heure par épisode, ça reste un pari risqué tant la redondance des situations, peut s'avérer fatale. Ce succès surprenant pourrait s'expliquer par 3 facteurs:
Le choix très inspiré de Anya Taylor-Joy pour incarner cette jeune prodige, car c'est une actrice surdouée (Bluffante dans "Split"), magnétique à souhait, qui sait parfaitement jouer les silences inhérents aux parties d'échecs.
Les personnages qui croiseront sa route, particulièrement attachants, renforcent l'adhésion et le plaisir de découvrir les péripéties de l'héroïne "Beth Harmon".
Les réalisateurs Scott Frank & Allen Scott parviennent avec beaucoup de maestria à nous visser sur nos sièges réussissant le tour de force de nous pousser au "binge-watching" alors que le thème de la série ne s'y prête absolument pas.
Cela prouve, une fois de plus l'importance déterminante d'une bonne mise en scène, d'un montage inspiré, du soucis accordé aux décors (Superbe reconstitution des années 60) pour que l'immersion soit totale.
Techniquement parlant, la prouesse est bien là.
Enfin, le scénario et les dialogues adaptés du roman éponyme de Walter Tevis par Scott Frank (2 fois nominés aux Oscars, notamment pour le chef d'oeuvre "Logan" sorti en 2017).
"The Queen's Gambit" est aux échecs ce que la saga "Rocky" est à la boxe. Il est davantage question de dépassement, de courage, de croire en sa bonne étoile et de parvenir au succès à force de travail, d'abnégation et détermination malgré les cicatrices et les doutes.
L'écriture est ciselée et donne la part belle aux silences nombreux et nécessaires qui nourrissent les tensions psychologiques abordés par la série.
Cela rend les situations palpitantes et bonifient les séquences à fortes charges émotionnelles.
Les 2 premiers épisodes sont au dessus de la mêlée.
Ils brossent le portrait d'une enfant prodigieuse qui va révéler son génie au détour de la cave sordide d'un orphelinat au sein duquel elle fera la rencontre d'un certain Mr Shaibel (formidable Bill Camp), le gardien de l'établissement qui va l'initier au jeu d'échec.
A partir du 3eme épisode, l’adrénaline et la fascination laissent place au drame, le fameux revers de la médaille.

L'épisode final conclu la série de façon magistrale.

Après avoir vu 4 épisodes , je ne comprends pas l'unanimité de louanges autour de cette série.
Les décors et les costumes sont bien travaillés et la bande originale soignée, c'est indéniable.

Cependant le scénario laisse à désirer....Après un début prometteur dans l'orphelinat , la progression linéaire de la surdouée des échecs , du lycée au championnat départemental, puis à l'US Open, est vraiment trop répétitive.

Beth gagne un premier match , Beth fait la moue et fronce les sourcils, clac sur l'horloge, regard déterminé , Beth gagne un nouveau match, froncage de sourcils , regard vraiment déterminé , clac sur l'horloge, encore un match, etc.... Rebelote à Vegas, à Mexico,....Quel ennui !

Un pure chef d'oeuvre. Comme quoi pas besoin de scénario rocambolesque et d'effets spéciaux Hollywoodien pour signer une réussite.
Le jeu et le choix des acteurs y est pour beaucoup. Mention spéciale pour Ana Taylor Joy qui mérite un Oscar tant elle est envoûtante et juste. Son regard lorsqu'elle joue un coup puis met sa tête dans ses 2 mains est juste trop unique à voir.
Mr Shaibel est touchant, Borgov est très classe et respectueux, Harry Beltik est charismatique surtout lors du premier tournoi, sa mère adoptive aussi joué très bien et j'en passe.
Tous est bien même les décors, les costumes,
Voilà je me suis régalé, je l'ai déjà vu 2 fois

Ce "The Queen's Gambit" (si incomplètement "traduit" en français par "Le Jeu de la Dame") est un conte de fées - parce que les meilleures joueuses d'échecs sont en compétition généralement entre elles, et que s'il existe bien un championnat mixte, aucune femme n'y figure dans les 100 premiers classés en 2020 (et pas plus dans les "sixties", pendant lesquelles se déroule l'essentiel de l'action). La Hongroise Judit Polgàr reste l'exception - et quand même pas au niveau de la fictive "Beth Harmon"..
Mais c'est aussi, et surtout, un récit d'apprentissage (avec une héroïne partie de très bas, spoiler: orpheline traumatisée, droguée et alcoolique,
devant lutter en permanence, pour s'affirmer la meilleure dans son sport - les échecs en sont un, indubitablement - et combattre ses mauvais démons), avec une "success story" (à l'américaine), en apothéose.
7 épisodes inégaux, au résultat - un peu trop de parties pour les ignorants de la chose, de mon espèce, une psychologie un peu trop esquissée, voire sommaire, et pas mal de "ventres mous"..
Mais l'ensemble est finalement prenant (à l'usage..), et l'actrice principale bluffante (Anya Taylor-Joy).

Rarement vu une mini-série aussi bien menée.
L'histoire est captivante, le jeu d'acteur impeccable et l'ambiance incroyable : que ce soit la musique, la photographie ou le décor.
Tout est splendide.
Bravo !

Bof...
Le scénario est cousu de fil blanc, il est tellement évident qu'on s'ennuie. Sachant que j'ai décroché au 4eme épisode.
Un mot sur le jeu de l'actrice, car certains crient au génie : non, elle est juste fade. Il n'y a rien d'extraordinaire à jouer une introvertie, c'est à la portée du 1er acteur venu (comme Hofmann dans Rainman, mais là aussi certains le trouvaient extraordinaire).
Pour les joueurs d'échecs ce n'est pas crédible, car rappelons que comme le tennis, les échecs sont un sport dont l'entraînement font 99,99% des résultats. Mais bon pas grave c'est de la fiction.
Sinon jolis décors, j'ai eu peur au début qu'ils appuient à fond sur le féminisme ambiant mais ça passe. La mère joue très bien, la photo est belle et le réalisateur maîtrise.

Pourquoi autant de louanges pour cette série ??? Personnellement je me suis ennuyé à mourir. J'ai lâché au bout du 5ème épisode. Le personnage principale est trop rigide et sans aucune expression, les échecs sont un sujet qui ne me passionne pas du tout, et l'histoire n'a rien de vraiment passionnante. Je me suis laissé berné par des critiques positives et j'ai perdu mon temps. Soporifique !

Le jeu de la dame est une très bonne série mais elle ne mérite pas le succès qu'elle a reçu. Au début c'est très intéressant, à la fin aussi mais entre deux, c'est long et presque ennuyeux. Il ne se passe pas grand-chose. Ceci dit, si on adore jouer aux échecs, cette série est tout à fait appropriée, car il y a tous les codes de ce jeu extraordinaire qu est les échecs

J'ai adoré cette mini-série ! J'ai commencé à la regarder un soir et j'ai vu tous les épisodes à la suite durant toute la nuit ! L'actrice principale est éblouissante de réalisme dans son rôle de génie des échecs. J'adore ce jeu d’échec et je me suis régalé tout au long de ces épisodes tous aussi prenants les uns que les autres.

GRANDIOSE !!! Une vraie claque cinématographique, drôle, touchant , bouleversant. Les acteurs sont absolument géniaux et les personnages vraiment attachants.