Il y a une efficacité et une actualité paradoxales dans cet opéra, qui rejette les ingrédients ordinaires de l’opéra : pas d’histoire d’amour, pas d’héroïsme au sens attendu du terme mais au contraire des questions d’âme, de peur existentielle, de salut !
C’est avec cette Iphigénie inspirée de Racine que Gluck entre à l’Académie royale. Minutieusement concertée par le librettiste Du Roullet et le compositeur, Iphignéie en Aulide, première « tragédie lyrique » du Chevalier multiplie les innovations, comme l’ouverture récapitulative, les scènes polymorphes d’Agamemnon, ou le rôle furieux de Clytemnestre, annonçant l’Electre de Mozart.
Prédécesseur immédiat de Giulio Cesare, Flavio en est avec des moyens vocaux comparables, l’opposé : un opéra aux proportions humaines, malicieux, une des oeuvres de Haendel où s’exprime le mieux son sens de l’humour et de la parodie.
Alexander’s Feast (Le Festin d’Alexandre), ode inspirée de la dramaturgie de l’Anglais John Dryden, fut mis en musique par Haendel en 1736. L’oeuvre a pour sous-titre Le Pouvoir de la musique, une thématique que l’on retrouve dans nombre des opéras de Haendel (c’est d’ailleurs le thème même de la conférence inaugurale de Jan Assmann)
Diffusion le 7 décembre 2014. L’unique opéra composé par le légendaire Ludwig van Bethooven. Une oeuvre majeure alliant des thèmes fédérateurs : liberté, fidélité, idéalisme et justice. Le tout sublimé par sa portée universelle.
Le livret s’inspire de la révolte du peuple sicilien au 13ème siècle contre l’occupant français. A cette histoire collective vient se greffer un dilemme cornélien et ce dans la pure tradition du Grand Opéra Français : choisir entre devoir et amour. Un sicilien, Henri, tombe amoureux de la duchesse Hélène. Mais le patriotisme du jeune homme est contrarié car il apprend qu’il est le fils de Montfort, le gouverneur français de l’île.
Pour célébrer l’ouverture de la nouvelle saison, l’Opéra National de Bordeaux vous propose de découvrir ou redécouvrir La Bohème diffusée en direct dans votre cinéma.
Peu d’ouvrages ont été autant aimés et bien traités que ce Faust… Et certes, plus fidèle qu’on ne l’imagine à Goethe, il inspire à Gounod un lyrisme juvénile et tourmenté, des douceurs et des frayeurs mémorables.
Le genre auquel appartient Ariodante pose problème. Est-il le volet central, avec Alcina et Orlando, du triptyque des œuvres haendéliennes inspirées de l’Arioste ? S’agit-il d’un opéra héroïque comme Tamerlano ou Alessandro ? Ou d’une œuvre à part, inclassable, comme presque tous les chefs-d’oeuvre de Haendel ?