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    Les Goûts et les couleurs
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    Ismael
    Ismael

    66 abonnés 175 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 juin 2022
    Lors de la sortie de la dernière réalisation de Michel Leclerc La lutte des classes en 2019, j'avais dit en substance dans ma critique qu'il était sympathique mais peu engagé. Je pourrais malheureusement écrire exactement la même chose pour son nouveau film.

    En apparence Les goûts et les couleurs ne souffre d'aucun défaut évident: les acteurs sont bons, la réalisation semble fluide. On a l'impression que l'équipe du film a bien pris soin de se mettre à disposition tous les moyens et le talent nécessaires (dont le trés bon Félix Moati) pour faire un film raisonnablement grand public sans déplaire non plus aux critiques plus "arty". Bref tout cela semble assez calibré.
    L'histoire du film ne souffre pas non plus de défaut majeur. On y retrouve les habituels péripéties et marivaudages sociologiques dont raffole Michel Leclerc. Cette fois ils sont montrés au travers du prisme de l'univers de la musique et du bizness qui gravite autour. Pourquoi pas après tout ?

    Le vrai problème du film c'est son absence de point de vue et de ligne directrice. Il veut tellement être dans "l'air du temps" et brasse tellement de thèmes de société différents qu'à la fin on ne sait plus exactement ce qu'il nous raconte. Je n'exagère pas, vraiment tout y passe: l'art, le show bizz, les problèmes de logement, les bobos vs la banlieue, la précarité des jeunes, l'homosexualité, l'avortement et même le mouvement balance ton porc qui est évoqué via une scène. Le souci évidemment c'est que plus la liste s'allonge, plus les thèmes en question ne sont qu’effleurés. Michel Leclerc commet l' erreur classique de trop vouloir nous parler de tout pour au final nous parler de presque rien.

    Il y a maintenant plus de vingt ans sortait un film magnifique, au titre et probablement aux aspirations trés similaires à ceux du film de Michel Leclerc. Ce film c'est Le goût des autres. Si le film de Jaoui était tellement réussi c'est parce-qu'il était réalisé -et interprété- avec une certaine intensité. Il voulait absolument nous dire, nous montrer quelque-chose, par opposition au fait de brasser des sujets dans l'air du temps ou simplement prendre la température sociale ambiante. Et c'est là que la comparaison devient cruelle pour Michel Leclerc.

    Bref vous l'aurez compris Les goûts et les couleurs n'est pas vraiment, voir pas du tout, un mauvais film. Il est juste trés léger et assez fade. Divertissant mais en rien mémorable.
    Abus Dangereux
    Abus Dangereux

    39 abonnés 108 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 juin 2022
    Marcia, jeune musicienne auteure-compositrice, compose un nouvel album pour et avec son idole Daredjane (Judith Chemla), vedette viellissante, oubliée et icône des années 70. Chanteuse contestataire, esprit libre et rock, Daredjane (qui a beaucoup de Brigitte Fontaine …) disparait de façon brutale (jolie scène avec les cadenas…). Pour pouvoir achever son travail, Marcia va devoir faire avec l’ayant droit de Daredjane, Anthony (Félix Moati), placier sur les marchés en grande banlieue (roi de la débrouille) et tout à fait d’un autre monde. Dans ce choc des cultures, chacun des deux personnages apportera finalement un peu de soi à l’autre, permettant de leur faire sauter quelques barrières. Intolérance, création et industrie musicale vont être au cœur du film. Avec des seconds rôles haut en couleur : Philippe Rebbot (en manager roublard), François Morel (en chanteur vieillissant et tactile), Artus (en roi des platines) Eye Haïdara (en artiste bobo pas vraiment cool). « Les gouts et les couleurs » parle musique mais en propose. Du coup la bande originale est excellente et propose un voyage à travers plusieurs styles (chanson à texte, variétés, rock, dance floor). Et on peut constater que Rebecca Marder (Marcia) en plus d’être une excellente comédienne, est aussi une bonne chanteuse. Très bien écrit, « Les gouts et les couleurs » est un film réussi et extrêmement attachant.
    Cinemadourg
    Cinemadourg

    704 abonnés 1 436 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 juin 2022
    Une chanteuse naissante (Marcia) pleine d'entrain propose à une vieille icône de la chanson des années 1970 (Daredjane) d'écrire un album en duo.
    D'abord réticente et préférant continuer à sombrer dans l'alcool et la cigarette, cette gloire du passé finit par se laisser convaincre par la fougue de cette jeune artiste en devenir.
    Les enregistrements encore en cours, Daredjane décide brutalement de quitter la vie. Marcia va alors tenter de persuader l'héritier de cette ancienne vedette (son ayant-droit) de sortir cet album posthume, un homme arriviste, sans finesse, et plus intéressé par l'argent facile sous toutes ses formes que par la musique, surtout celle de ce membre de sa famille disparu. L'ambiance s'annonce donc électrique...
    Voilà une petite comédie dramatique et musicale qui sort de nulle part et qui réussit tout de même à toucher et à surprendre, grâce notamment à un trio de comédiens convaincants (Rebecca Marder, Judith Chemla et Félix Moati) et à une bande-son très présente nous immergeant totalement dans cette histoire sillonnant le microcosme de la chanson.
    Frais, pétillant, rythmé et bourré d'énergie mélodique, un bon moment cinéma !
    Site CINEMADOURG.free.fr
    Quentin
    Quentin

    3 abonnés 52 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 juin 2022
    Quand les chansons vibrent sur un écran, quand des regards construisent nos imaginaires, quand des peaux paraissent mais ne se touchent pas. On aimerait être ces bouches, ces oreilles, ces yeux et ces peaux que l’on voit.

    Une relation parfaitement et des personnages superbement travaillés.
    Félix Moati au sommet de son art, beau, bon, tendre et magique.
    Bertrand Barbaud
    Bertrand Barbaud

    179 abonnés 381 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 1 juillet 2022
    Le scénario est balourd, sirupeux. La réalisation, inexistante, est digne d'un mauvais téléfilm. Les personnages sont mous, contre-productifs et l'on se fout carrément de ce qui peut leur arriver. Tout est tellement gentillet, nunuche qu'on a envie de jeter l'éponge dès les premières minutes. Ras le bol de ces flatulences de bobos parisiens !
    velocio
    velocio

    1 204 abonnés 3 048 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 juin 2022
    Bon, connaissant le thème du film, l'hésitation était de mise : d'un côté, mon aversion quasiment maladive pour 95% de la variété française, de l'autre côté, son réalisateur, Michel Leclerc, dont j'avais apprécié la plupart des films précédents, allais je ou non apprécier "Les goûts et les couleurs" ? Concernant les chansons qui représentent une part importante du film, le résultat est sans ambiguïté : c'est, pour la plupart, encore pire que ce à quoi je m'attendais. Le reste, par contre, quand ça ne chante pas, n'est pas sans intérêt. Il y a d'abord l'interprétation : une très bonne Rebecca Marder, ex de la comédie française, dans le rôle d'une jeune chanteuse, fan d'une ancienne vedette de la chanson ; une excellente Judith Chemla, dans le rôle de cette ancienne vedette, quelque part entre Brigitte Fontaine et Catherine Ringer ; un très bon Félix Moati, placier dans un marché à Gif sur Yvette, gros beauf désagréable se transformant en jeune homme attachant ; Philippe Rebot, dans un rôle habituel pour lui de manager lunaire et perché. Il y a aussi une présentation sans doute assez proche de la vérité de ce que peut être le show-biz. Et puis, une démonstration très efficace de la façon dont le bidouillage des arrangements d'une chanson peut complètement la métamorphoser, ici pour le pire, mais le contraire arrive également régulièrement.
    norman06
    norman06

    312 abonnés 1 611 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 juin 2022
    Le film commence mal, avec un cabotinage de Judith Chemla grimée en chanteuse vieillie et des dialogues stéréotypés. Mais le métrage finit par trouver son ton et séduire, surtout grâce à l'interprétation de Rebecca Marder. Reste que les personnages semblent des marionnettes changeant d'humeur et de trait de personnalité au gré de la volonté des scénaristes. Et le récit emprunte trop au "Goût des autres" de Jaoui, voire à "Guy" d'Alex Lutz, sans avoir les qualités de ces références.
    Michel C.
    Michel C.

    244 abonnés 1 391 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 juin 2022
    Quel Bonheur à l'état pur, cette comédie de Michel Leclerc !! Subjugué par la musique fabuleuse, mais pas seulement... Scénario extrêmement précis, audacieux, avec un jeu d'acteurs intemporel, à la fois impertinent, et tellement bienveillant. Cette "dame en vert" Daredjane (Judith Chemla) est un mélange d'artiste non conformiste, "un Gainsbourg au féminin", qui a fini par s'attacher à une autre artiste montante : Marcia ( Rebecca Marder)... elles ont composé ensemble des morceaux tous plus charmants que les autres. Marcia vit sur une péniche avec une amie, elle est pleine de vie et bourrée de talent ! La rencontre qui se réalise sur fond d 'héritage de l'oeuvre gigantesque de Daredjane, avec Anthony (Felix Moati) est rocambolesque - lui n'a aucune envie d'envisager "l'après" des ébauches de chansons inédites - il est à l'opposé de ce monde délicat de l'art musical, des nuances un peu trop intellectuelles pour lui. Marcia, est volontaire, convaincue dans ce besoin de réaliser un album, de faire vivre ces airs iconiques, et elles est "cash". Evidemment Anthony tombe éperdument amoureux ( je le comprends aisément), maladroit, mal à l'aise, mais sincère. Ce parcours est magnifiquement porté à l'écran, avec de superbes photos, et surtout un son magique, des musiques et arrangements qui font vibrer, irrémédiablement... Rebecca Marder est une prodige, elle illumine ce film, actrice, chanteuse, une sorte de fée !! Philippe Rebbot, Eye Haïdara, Artus ou Francois Morel complètent généreusement ce casting. Envie d'écouter et de réécouter ces moreaux, de revoir ce film, de réécouter, bref.... un moreau de paradis..!!**
    lpjdrdtv90
    lpjdrdtv90

    8 abonnés 40 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 juin 2022
    Le film se regarde avec beaucoup de plaisir grâce à un trio d'acteurs épatants : Rebecca Marder, jeune chanteuse intransigeante, Félix Moati, beauf inculte et amoureux transi et Judith Chemla, inénarrable dans le personnage de star qu'elle empoigne de sa jeunesse à la vieillesse.
    Du coup, le personnage de cette femme libre qui a créé son histoire existe tellement que le film est très passionnant sur les questions qu'il pose : l'intransigeance de la jeune Marcia (c'est sûr, c'est pas Clara Luciani), comment faire fructifier le patrimoine d'un artiste mort, jusqu'où peut aller dans les concessions quand on est artiste....
    Il y a de super scènes entre Rebecca Marder et Félix Moati, fleurant bon avec la comédie sentimenrtale et semblant nous faire voguer sur les eaux d'un feel good movie ...
    Malheureusement le film pâtit d'une série d'incohérences sur le personnage de Moati qui, de beauf inintéressé par le travail de sa tante qu'il déteste s'y intéresse pour les beaux yeux de Rebecca, puis devient incollable et sensible à cet univers particulier, puis la trahit lamentablement spoiler: pour faire un gros remix de daube.

    Histoire de dire que "chassez le naturel il revient au galop" ? Beauf tu es, beauf tu resteras et l'amour ne te sauvera pas...
    Du coup, l'enthousiasme retombe un peu, et la sympathie pour ces personnages qu'on a aimés pendnat presque deux heures.
    selenie
    selenie

    5 587 abonnés 6 047 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 juin 2022
    Premier bémol il est difficile de s'attacher à un mec aussi antipathique, arnaqueur, au gros égo, arrogant, agressif et finalement looser derrière le vernis de la "grande gueule". Mais le plus gros soucis reste la partie musicale ! Les chansons sont insipides, à tel point qu'on se dit que ça ne peut pas être un grand artiste de la chanson derrière, n'est pas Gainsbourg ou Brassens qui veut. Ce qui est un tantinet gênant vu l'importance des chansons dans le film. Heureusement, le cinéaste est meilleur dans sa partie ciné. Le rapport à l'artiste et à sa postérité est bien montré et donne un peu de corps à cette romance basée sur le sempiternel différend bobo parisien et beauf de province ; un peu éculé comme concept. Reste un joli couple qui fonctionne bien malgré deux caricatures, et surtout un bon point pour des seconds. Leclerc reste un réalisateur qui sait charmer, plusieurs séquences ne manquent pas de charmes et de légèreté qui compensent un propos plutôt triste et fataliste.
    Site : Selenie
    Pierre Shechter
    Pierre Shechter

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 juin 2022
    très bon film. fin et sensible. presque aussi bien que 'le nom des autres' les acteurs sont superbes et l'histoire émouvante. bravo a Michel Leclerc pour un nouveau film émouvant.
    PLR
    PLR

    415 abonnés 1 495 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 juin 2022
    Une comédie romantique mais aussi un film musical. Les secrets de tournage nous expliquent que le réalisateur, féru de chanson, s’est fait plaisir en émaillant et structurant son scénario (et donc la rencontre de deux êtres assez culturellement et socialement opposés) de morceaux musicaux. Les paroles de sa main. Les musiques confiées à des contributeurs. Avec pour luxe dans la distribution, une actrice de la Comédie Française pour jouer le rôle et interpréter ces chansons : Rebecca Marder (honte à moi, en voyant la bande-annonce j’ai d’abord cru que c’était Camélia Jordana !). Les chansons, un peu dans le registre dit à texte et aux sonorités très années 70 descendant dans les aigus (on aime ou on n’aime pas... les goûts et les couleurs justement), sont donc omniprésentes. Les coulisses de leur production aussi, la concurrence et la volatilité du marché, les goûts changeant du public oubliant facilement ses idoles d’hier et la pression pour les adaptations aux besoins du marketing et du placement de produit (l’interprète étant lui-même un... produit). C’est le côté exploration d’un monde économique du réalisateur. Bref, de la comédie, de la romance, du social, de l’économie, de la chanson... un mélange somme toute de bonne facture pour un film sympathique. On tombe facilement sous le charme de Marcia – Rebecca Marder - (l’interprète des chansons de feu Daredjane, Julie Chemla) avec laquelle on partage sans difficulté le rejet de ce « c.....d » (sic) de Anthony (Félix Moati), l’héritier des droits sur ces musiques et ces textes. Ce dernier particulièrement antipathique (trait grossi) mais c’est le rôle.
    Chris58640
    Chris58640

    185 abonnés 733 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 juillet 2022
    Après avoir exploré la fracture politique avec « Le nom des Gens » et la fracture scolaire avec « La lutte des Classes », Michel Leclerc explore la fracture culturelle, celle qui existe, béante, entre le monde branché de « La nouvelle scène » française (très « Radio France ») et celle de la musique populaire (très « NRJ »). Il nous offre une comédie dont il a le secret, plus amère que douce, et son pari est assez réussi même si j’ai tendance à trouver son film un peu long par moment, avec une poignée de scènes qui auraient peut-être gagnées à être raccourcies. Il y a beaucoup de musique dans « les Gouts et les Couleurs », le film étant émaillé de chansons de Daredjane, cette chanteuse fictive très inspirée par Brigitte Fontaine. Ses clips, ses passages TV sont parsemés tout au long du film pour qu’on comprenne bien à quelle genre d’artiste on a à faire, une écorchée vive qui a tenté de surfer un peu sur toutes les vagues et s’est brulée les ailes dans l’alcool, le tabac et la drogue. Sans être désagréable, cette musique omniprésente laisse un peu dubitatif, tant elle parait décalée, réservée à des amateurs de poètes maudits et de sons expérimentaux. Du coup, si on n’est pas sensible à ce type de musique et de textes éthérés, on sature un tout petit peu au bout d’un moment, mais bon, comme on dit, les gouts et les couleurs… Comme à son habitude, Michel Leclerc offre des rôles forts à des comédiens très bien choisis à commencer par le duo Félix Moati-Rebecca Marder. Moati est très bien dans le rôle d’un type un peu beauf, obsédé par l’argent, qui roule des mécaniques dans sa petite ville de province. Ce personnage, très caricatural, n’est pourtant jamais réellement antipathique car il y a, dans ses défauts comme dans ses qualités, quelque chose de sincère qui nous fait dire, à nous spectateurs, qu’au fond ce type n’est pas un sale type, en dépit des apparences. A ses cotés, Rebecca Marder est lumineuse (et elle chante fort bien) dans un rôle peut-être plus linéaire de jeune chanteuse sans concessions, « très 2022 » (MeeToo, LGBT, etc…). Je ne sais pas pourquoi, son rôle me fait beaucoup penser à Camélia Jordana. Le film offre aussi une belle brochette de seconds rôles assez truculents et forts bien écrit, à commencer par le manager de Marcia campé par Philippe Rebot. Une vraie girouette artistique, sans réelle force de caractère et qui s’efforce de faire entrer Marcia dans le star system, sans grand succès. Eye Haïdara et Artus (pour une fois dans un autre rôle que le celui du gros nounours rigolo) mais surtout Judith Chemla boucle cette belle galerie de seconds rôles. Judith Chemla est Daredjane à plusieurs âges de sa vie, elle donne à ce rôle toute l’intensité et l’ambigüité qui convient, en quelques scènes, pas plus,on a compris qu’on a à faire à quelqu’un qui a marqué de son empreinte la chanson française dans un style unique et très particulier. Là où je suis un tout petit peu moins convaincue, c’est par le scénario et l’histoire qu’essaie de raconter Michel Leclerc. En mettant face à face deux monde qui ne se connaissent pas, voire qui se méprise carrément, spoiler: il ne se laisse pas d’autre porte de sortie que de voir la « branchée » faire un pas vers le « beauf » et inversement. Lui est charmée par le jeune chanteuse et fait des efforts pour aller dans son monde, se lier avec ses amis (dans une scène qui honnêtement met assez mal à l’aise) mais il n’est pas à sa place et au fond, il le sait et il en souffre. Qu’il veuille faire un pas vers elle et tombe un peu amoureux, fasse des efforts pour s’ouvrir à ce qu’elle aime, à la rigueur on peut le comprendre, même si c’est un peu vain. En revanche, ce qui sonne un peu moins juste et ce en quoi on croit moins, c’est son pas en avant à elle. Elle semble tourner le dos à sa copine et tomber dans les bras d’Antony sans crier gare, en l’espace de quelques scènes, alors qu’elle le méprise quand même vachement ! Du coup, on y croit moyen et à partir de là, on ne sait pas trop où le film va nous emmener. En réalité, il nous emmène vers une fin assez amère pour les deux personnages, dont on ne sait pas trop quoi penser, est-ce qu’il faut s’en réjouir ou pas ?
    « Les Gouts et les Couleurs » n’est pas à mes yeux le film le plus aboutit de Michel Leclerc malgré un sujet de départ intéressant (mais pas nouveau, voir « le Gout des Autres » avec Jean-Pierre Bacri et Ariane Ascaride) et de très beaux personnages bien incarnés. La faute peut-être à un scénario un tout petit peu faible qui finit par légèrement tourner à vide dans sa dernière demi-heure.
    Ciné-13
    Ciné-13

    96 abonnés 903 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 octobre 2022
    La première partie est résolument musicale avec des chansons de variété bien trop longues interprétées moyennement.
    Et puis ce sacré petit-neveu qui est un drôle de loustic antipathique.
    1er revirement notable et soudain : Félix MOATI tombe amoureux c'est le coup de foudre. Et Rebecca MARDER en profite pour plaquer sa meuf avec qui elle vivait le grand amour.
    2ème revirement notable et soudain : il aime le répertoire de la vieille chanteuse qu'il trouvait naze
    3ème revirement notable et soudain : elle ne l'aime plus à partir du moment où il veut remixer les chansons de sa grand-tante.
    Alors OK il y a des séquences intéressantes : le remix allumé et efficace du DJ ARTUS, des jolis "scopitones" de Judith CHEMLA,... Mais la romance chahutée des 2 tourtereaux fatigue...
    Jonesss
    Jonesss

    53 abonnés 33 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 juin 2022
    Je suis une fan du Nom des Gens, mais ce film quelle déception... clichés sur clichés avec des personnages secondaires qui semblent juste servir a rentrer dans les cases du film "inclusif" et c'est très dérangeant cela laisse un goût amer de superficialité. La musique ne m'a pas touchée mais les goûts et les couleurs... ;) En revanche Felix Moati brille de mille feux !
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