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    Dune : Deuxième Partie
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    1 617 critiques spectateurs

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    bruno
    bruno

    12 abonnés 105 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 15 mai 2024
    Dune 2 ou Comment une montagne va accoucher d’une petite souris des sables….

    Si Denis Villeneuve maitrisait bien son sujet avec Blade Runner 2049, autant, ici il s’enlise dans les sables mouvants d’Arrakis.
    Déjà, dans 2049, on sentait poindre un parti pris stylistique loin de faire l’unanimité. Ainsi son Los Angeles était non seulement peu esthétique mais aussi très sombre comparé aux magnifiques tours scintillantes de mille feux de Ridley Scott. Nonobstant, le film brillait grâce à une solide interprétation et à un scénario digne de son illustre prédécesseur.

    Bis repetita, dans Dune 2, la colorimétrie passe de l’ocre au noir et blanc ou au gris souris… (exceptionnellement le bleu intense de « l’eau de vie » voire le rouge des explosions). Même les feux d’artifices font taches avec leur blanc laiteux séminal. Quant aux décors, quasi-absents, le peu qu’on nous donne à voir, révèle un design indigent.

    Plus que jamais, c’est sur Timothée Chamalet (petite souris du désert) que repose toute l’entreprise. Hélas, le rôle du héros messianique luttant contre tout un empire me semble un peu trop démesuré pour ses frêles épaules.
    Peut-être chez lui un manque de charisme et de stature ?
    Le reste de la distribution ne brille pas non plus et Zendaya n'arrive jamais à se départir de son air "grinchon", quant à Christopher Walken, il est vraiment à la peine dans le rôle de l’empereur vieillissant.

    En outre, Villeneuve démontre une fois de plus son embarras quand il s’agit de susciter l’Emotion. En effet son film reste désespérément glacial et bien peu d’interactions entre les protagonistes n’éveillent chez nous des sentiments ou de l’empathie. On contemple donc tout cela à bonne distance.
    Un comble pour une planète épicée qui devrait sentir bon le sable chaud.

    Les scènes d’action se veulent violentes mais curieusement sont avares de sang; aussi les combats relèvent davantage de simples chorégraphies plus ou moins bien maitrisées. (je n’évoque même pas le fouillis à l’image)
    Soudain on se met à regretter qu’on n’ait pas confié ce film à S. S. Rajamouli (« RRR »), pour ne citer que lui ; quelle claque visuelle, quel souffle épique (et épicé) nous aurait alors transportés et émus...

    spoiler:
    Enfin d’où viennent ces rayons de la mort qui découpent les vaisseaux Harkonnens comme un chalumeau le ferait d’une motte de beurre !!?? Et ces pauvres libellules (Ornithopters) sans défense qui tombent comme des mouches au moindre impact de tir…. Et que dire des différentes troupes d’élite qui ne font pas le moindre pli face aux Fremen ! les Impériaux et les Harkonnens sont encore plus lamentables que les droïdes de combat, les clones ou les Stormtroopers de Star Wars (mais la saga de Georges Lucas, elle au moins, ne se prenait pas au sérieux) spoiler:


    Quant aux chevauchées décoiffantes sur les vers géants (à réaction ?), elles auraient mérité un peu plus de soins de la part des concepteurs afin d’éviter qu’elles ne sombrent parfois dans le ridicule.

    Donc grosse déception mais à plus y réfléchir… pas si surpris que cela.
    Cellia M
    Cellia M

    13 abonnés 9 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 février 2024
    Tout simplement: vivement le 3! Cette saga de film est et va etre extraordinaire si elle continue comme ca. Les emotions y sont, la musique est incroyable, le jeux d'acteurs a été parfait. Que dire de plus. On a ri, pleuré, été en colère, été in love comme les acteurs principaux. Beaucoup trop hâte de la suite
    Samuel T.
    Samuel T.

    9 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 mars 2024
    Aussi brillant que le premier mais avec ce quelque chose de neuf qui en fait un film encore plus grandiose, cette futur trilogie va devenir culte, les musiques sont tout aussi marquantes ! C’est magnifique !
    Nicolas J
    Nicolas J

    6 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 mars 2024
    Un film aux allure de fable épique d’une pulvérulence beauté.
    La densité de l’univers de Franck Herbert permet à la trame narrative de s’éloigner du manichéisme habituellement retrouvé dans ce genre de superproductions. À cela s’ajoute une photographie et un design sonore d’une esthétique monumentale.
    Dark0Whale
    Dark0Whale

    8 abonnés 228 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 mars 2024
    Ne sachant déjà pas quoi dire pour le premier, je me retrouve devant la même difficulté pour ce second opus.
    Que dire ?
    Si vous aimez la réalisation de Denis Villeneuve, vous n'allez pas être déçu !
    Un chef d’œuvre qui ne plaira pas à tout le monde !

    Une imagerie magnifique, une musique parfaite, des décors sublimes et un jeu d'acteur exceptionnel spoiler: (Timothée Chalamet est extrêmement convaincant dans la scène avec l'ensemble des religieux où il arrive à convaincre son auditoire mais aussi les spectateurs)
    !!!

    Ce n'est pas un film conventionnel avec des batailles dantesques mais plutôt un film sensoriel faisant réfléchir avec un excellent scénario !
    C'est un film qui ose parler et qui se ressent ! Il y a un petit côté poétique comme dans la filmographie de son auteur !
    fou2cinema
    fou2cinema

    8 abonnés 27 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 mars 2024
    Soufflé par ce 2eme volet qui intègre le 1er. Avec le 3eme volet ça pourrait constituer une œuvre majeure dans l'histoire de la SF et du cinéma en général. 60 ans après le roman d' Herbert qualifié d'inadaptable au cinema. 50 ans après le storyboard du film de Jorodowski qui n'aura jamais vu le jour par trop de folie créative et de frilosité des majors. Mais Joro avait au moins 10 ans d'avance sur ses contemporains. Lucas, Spielberg, Ridley Scott, auront largement été inspirés ! Denis Villeneuve arrive avec une lecture qu'on dit fidèle à l'oeuvre de Frank Herbert. On est très loin des blockbusters. Et tout proche du chef d'œuvre. L'esthétique, la musique, la narration, le casting, la direction des acteurs, l'ambiance, les lumières, les couleurs, ..., tout conduit vers ces rares films où on se dit : whaou. il s'est passé un truc. Une claque, une caresse, un coup de poing dans le ventre, une tornade, une tempête de sable. Je vais me poser et réfléchir à ce qu'il vient de se passer. Et on débriefe du cinéma, des émotions, du 7eme art, de la poésie, de la vie, des vaisseaux spatiaux de notre enfance, des mythes et légendes, de mythologie, des livres sacrés, de l'histoire de la SF depuis ses débuts. Du rapport du cinéma à l'humanité. Ou pas. Seulement se laisser prendre au 1er degré, se laisser cueillir par un film époustouflant. Ébouriffant. Et on retourne le voir pour s'échapper ! Et foncez voir sur Arte le documentaire Dune et Jorodowski. Un prequel à ce que Denis Villeneuve a réussi à faire. Vive le cinéma !
    Vince prrt
    Vince prrt

    1 abonné 4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 mars 2024
    Un chef d'oeuvre qui va marquer sa décennie, comme le seigneur des anneaux de Peter Jackson l'a fait pour les années 2000. Denis Villeneuve nous offre une claque intergalactique avec un bon goût d'épices. Tout est réalisé avec brio sans jamais trahir l'oeuvre de Franck Herbert. Une prouesse cinématographique comme on en voit rarement. Chapeau l'artiste et merci à la maman de Denis d'avoir mis ce génie au monde.
    Kromaria
    Kromaria

    11 abonnés 122 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 mai 2024
    Magnifique ce film. Aussi bien que la partie 1.
    Tout est maîtrisé : du scénario à la réalisation très fluide., la photographie, les effets spéciaux, les acteurs, autant dans le premier film Timothée chalamet incarnait bien le jeune homme candide, un brin naïf touché par une tragédie autant il incarne bien là aussi un jeune homme en pleine transition vers ce qu il sera et est déjà à la fin du film, un guerrier redoutable, un chef de guerre, un jeune empereur sans pitié qui va juste qu ' à abandonner l'amour de sa vie.
    Ce film là fait la part belle à une dynastie pas celle des Atreide mais celle des Arkonen une famille violente, qui ne pense qu au pouvoir et qui a bien des secrets. Les Bene Gesserit sont également mises en avant que ce soit via Jessica puissante et manipulatrice, ou via la reverante mère de l' ordre et le moins que l' on puisse dire c est que par certains aspects leurs actions sont loin d être bienveillantes, morales et sans arrière pensé. Et ce qui est intéressant lorsque nous avons connaissance des origines de Paul, on comprend que ce qu il a fait, sa façon d' agir ne pouvait être autrement. Il a comme il l' avait rêvé dans le premier film, déclaré la guerre et sa décision sera certainement lourde de conséquences.
    La musique de Hans ZIMMER donne encore plus d' âme je trouve à ce film, elle accompagne les personnages.
    A priori la 3ieme partie est à venir. Et je suis impatiente de voir l évolution de Paul, la guerre de succession qui s'annonce, sa relation avec sa future femme, l' évolution de Chani en fait surtout celle de Chani. Le film termine d' ailleurs sur elle et sa colère. Ça promet pour la suite
    DaeHanMinGuk
    DaeHanMinGuk

    154 abonnés 2 225 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 mars 2024
    Ce film est avant tout beau (quelle photo ! quels effets spéciaux ! quels décors naturels !) et politique : l’art des alliances, des joutes oratoires et des compromissions est ici bien détaillé même si la juxtaposition de scènes contradictoires fait sourire. Malheureusement, la critique des manipulations de la religion aurait mérité davantage de développements, comme l’histoire d’amour du couple vedette davantage en ellipses que montrée. Le casting est parfait et XXL. J’ai pris du plaisir à voir le film mais je n’ai pas été transporté dedans : il m’a manqué des émotions et un scénario plus équilibré (moins de courses de vers de sables et davantage de transitions entre certaines scènes) et surtout c’est quand même bien trop long. Pour un tel traitement, une série télévisée aurait été plus à propos.
    Adeline C
    Adeline C

    60 abonnés 30 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 février 2024
    CHEF D'OEUVRE. Cest pour ce genre de film qu'on va au cinéma. Vu en salle dolby, la BO est INCROYABLE et mon siège vibrait avec l'intensité des scènes, et les images.... fiou fabuleux. Absolu réussite, fan fan fan. C'est ÇA une saga !
    The Mister Movie
    The Mister Movie

    50 abonnés 79 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 février 2024
    Après nous avoir éblouis avec une première partie. Denis Villeneuve revient avec cette deuxième partie, toujours aussi intense en termes de scénario. Mais plus épique au niveau de l'action, car ça faisait longtemps qu'on n'avait pas ressenti de telle sensation.
    Le casting est vraiment excellent, avec Timothée Chalamet qui fait une nouvelle fois un excellent travail, et Zendaya qui nous dit : "Moi aussi je peux aussi être une grande actrice."M. Hans Zimmer est toujours présent dans ses grands films pour nous transporter dans une ambiance musicale envoûtante. Avec Villeneuve, la beauté réside souvent dans les détails, dans la photographie ou encore dans la simétrie du décor. On peut s'attendre à une partie 3 encore plus épique. Mention spéciale à Austin Butler, qui, après nous avoir époustouflés en tant qu'Elvis, livre une nouvelle fois une prestation digne de l'un des meilleurs méchants du cinéma.
    Nicolas S
    Nicolas S

    40 abonnés 521 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 mars 2024
    Après un premier épisode très marquant, il est peu de dire que ce deuxième volet était attendu. Celui-ci raconte la poursuite de la rébellion des Fremen et l'irrésistible ascension de Paul / Usul, figure messianique qui prend progressivement conscience de sa destinée. On y retrouve les principaux ingrédients qui avaient fait du premier une réussite, notamment cette esthétique hallucinée et matinée d'orientalisme, mais ceux-ci sont poussés à l'extrême, parfois jusqu'à l'autoparodie. En effet, Villeneuve use et abuse de ralentis, de plans surexposés sur le désert, et de ces sons de basse qui soulignent à grand trait chaque avancée de l'histoire, au point d'étouffer son récit sous une lourde couche d'effets tapageurs. Cela donne lieu à quelque chose de très désincarné, rigide et sans vie, une impression que le recours systématique aux ellipses renforce crûment : c'est simple, on se croirait souvent devant une bande annonce longue de 2h45, Villeneuve ayant recours à tous les trucs que l'on retrouve habituellement dans ces petites capsules de 2 minutes, et ne prenant presque pas le temps d'approfondir la psychologie qui anime ses personnages.
    Je ne pense absolument pas que ce deuxième volet soit un navet, mais il tend à mon avis à prouver encore une fois que Dune est fondamentalement inadaptable car Villeneuve, comme Lynch avant lui, est dépassé par l'ampleur de l'univers imaginé par Herbert et ne parvient à en donner qu'une version rachitique, chose que ni sa pompe ni sa lourdeur ne parviennent à complètement masquer. Il me semble aussi que son esthétique orientaliste gagnerait à être traitée avec un peu plus d'ironie et de distance, car elle relève d'un imaginaire colonial qu'Herbert souhaitait justement désamorcer.
    Fiers R.
    Fiers R.

    66 abonnés 282 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 mars 2024
    Denis Villeneuve peut définitivement s’asseoir aux cotés de Christopher Nolan dans le club très fermé non pas des cinéastes à festivals, mais celui des plus grands cinéastes contemporains et allégrement! Tous ces films sont peu ou prou des classiques et sa maestria concernant le genre de la science-fiction est indéniable. Il va directement se faire adouber et consacrer avec son diptyque (pour le moment) de science-fiction. Une œuvre définitive, épique et majestueuse qui frôle la perfection. Enfin si celle-ci existe...

    Adapter l’œuvre de Frank Herbert avec brio et maîtrise était un challenge insensé, tout comme celui de donner une suite à « Blade Runner ». Dans les deux cas, le cinéaste québécois s’est surpassé en dépassant nos attentes. La première partie de « Dune » était déjà un apéritif sacrément dantesque qui nous avait mis l’eau à la bouche (ou plutôt la sable). Sa suite est un festin d’opulence qui gargarisera aussi bien les cinéphiles aguerris à la cause que les spectateurs occasionnels. Si Peter Jackson nous a offert le pavé cinématographique d’héroïc-fantasy utlime et parfait, Villeneuve est en train de faire de même pour la science-fiction. « Star Wars » peut aller se rhabiller, en se positionnant comme le petit frère immature, naïf et léger de « Dune ». La comparaison va en agacer beaucoup mais il faut appeler un chat un chat malgré tout le plaisir qu’on a pu prendre devant les films de George Lucas et ses succédanés, au niveau du space-opera, on ne joue plus dans la même cour.

    Cependant, bien que Villeneuve nous dise le contraire, il est tout de même hautement préférable de voir la première partie avant de se lancer dans la seconde. Le cas contraire, beaucoup d’enjeux et de clés de compréhension manqueront, que ce soit sur la citation de personnages morts dans le premier épisode ou sur le conflit politico-religieux au centre du film. Voir même de la revoir quelques jours avant. Si « Dune » premier du nom était une belle exposition soignée et envoûtante, sa séquelle en est le cœur vibrant. Un déluge de feu, de sable et de fureur aux accents profondément mystiques.

    Et c’est simple, il n’y quasiment pas une scène en trop ou une manquante malgré quelques ellipses et chaque plan se positionne comme un orgasme oculaire. On a rarement vu d’aussi beaux effets spéciaux, décors, éclairage et composition de plans. Les maquillages et costumes aussi sont fascinants rendant ce « Dune, chapitre 2 » doté d’une direction artistique monumentale. On savait Villeneuve doué avec la caméra (de « Sicario » au suscité « Blade Runner 2049 » qui nous avait tous deux également ébahi visuellement) mais le cinéaste québécois pousse le curseur encore plus loin ici, avec une œuvre plus imposante et impressionnante. On peut le dire c’est un film monumental dans tous les sens du terme, à l’image de sa trame sonore imposante, qui fait frémir les murs de la salle. On retiendra par exemple les séquences sur Harkonnen en noir et blanc. En présentant le neveu du baron, Villeneuve nous offre un intermède en forme de masterclass visuelle et narrative qui nous projette au sein d’une parenthèse sombre et étrange au milieu du tumulte alentour.

    Et que dire du casting où chaque rôle est incarné à la fois par une star de grand talent. Il y a les jeunes révélations telles que Florence Pugh, de toute beauté, Zendaya, sauvage et intense, en passant par le coup de cœur du film en la personne du Elvis de Baz Luhramann : Austin Butler, un méchant galvanisant et psychotique comme on aime. Mais il y a aussi les anciens comme Christopher Walken ou Charlotte Rampling et les confirmés (Rebecca Ferguson, Javier Bardem ou encore Josh Brolin). Tous sont à leur place et participent, par leur talent et leur jeu qui s’offre totalement au projet, à rendre le film encore plus magistral. Et, bien sûr, le nouveau DiCaprio en la personne de Timothée Chalamet, qui est encore meilleur que dans le premier épisode. On sent davantage sa maturité et il s’avère étonnamment crédible dans ce rôle de frêle leader d’apparence. Un casting de luxe pour un rendu haut de gamme.

    Les près de trois heures que dure le film passe à une vitesse incroyable. Les duels verbaux addictifs, les complots, les plans larges sublimant cet univers et les morceaux de bravoure qui en mettent plein la vue s’enchainent à bonne vitesse. Niveau grand spectacle, les sabotages de moissonneuses, les chevauchées sur les vers géants ou encore le combat final en imposent et nous en mettent plein les mirettes, récompensant notre soif de spectaculaire et de magie. Mais Villeneuve ne sacrifie jamais le fond à l’action. Le sous-texte politique du film est très fort. On peut voir certaines réminiscences du régime nazi ou du conflit israélo-palestinien ici. Voire de n’importe quel peuple sous dictature ou régi par des intérêts nébuleux. Tout comme l’aspect religieux. Ici on parle ici de fanatisme et d’endoctrinement glissé dans un blockbuster tout public et ce n’est pas si souvent.

    Avec « Dune, chapitre 2 » on est face à de la science-fiction réflexive mais jamais prétentieuse, toujours au service du spectacle et de l’intelligence. On est très loin des Marvel et consorts et si le film fonctionne au box-office, ce qui relève de la certitude, et que la Warner et Villeneuve nous offre un troisième opus (car on reste tout de même un peu sur notre faim à la fin), c’est aussi bien les salles de cinéma, que le cinéma avec un grand C et les spectateurs (fans ou non) qui en sortiront gagnants. On est ici devant un chef-d’œuvre de science-fiction et de cinéma et il serait bête de s’en priver. Avé Denis!

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    Baby B
    Baby B

    5 abonnés 13 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 février 2024
    Mon dieu que ce film est monstrueux !
    J'avais adoré le 1er mais là on atteint des sommets de grand spectacle rarement égalé. Le film est à couper le souffle visuellement et les FX sont réellement bluffants. Les acteurs sont tous parfaits. J'ai adoré le traitement de Paul et toute l'histoire messianique à son propos. Un vrai chef d'œuvre à voir dans la salle la plus grande possible (vu en Imax et c'était mémorable). Foncez le voir c'est le Blockbuster à ne pas louper !
    Theo
    Theo

    2 abonnés 842 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 mars 2024
    Dans le paysage cinématographique contemporain, rares sont les films capables de transcender le simple divertissement pour s'ériger en véritables chefs-d'œuvre. "Dune: Deuxième partie" de Denis Villeneuve est une de ces perles rares, une épopée qui non seulement respecte son matériau source, mais l'élève à des hauteurs vertigineuses. La direction de Villeneuve est un tour de force, mêlant des paysages visuels époustouflants à une narration profondément humaine et complexe. Il est clair que Villeneuve, ayant déjà prouvé sa compréhension nuancée de l'univers de "Dune" dans son premier film, s'est surpassé ici, créant une suite qui non seulement surpasse son prédécesseur mais redéfinit ce que peut être une adaptation cinématographique.

    La distribution stellaire revient avec une intensité renouvelée. Timothée Chalamet, en tant que Paul Atreides, apporte une profondeur et une maturité à son personnage, capturant parfaitement son ascension de jeune duc à leader quasi messianique. Zendaya, en tant que Chani, offre une performance qui équilibre subtilement force et vulnérabilité, enrichissant leur romance d'une gravité palpable. Les nouveaux venus, tels que Austin Butler et Florence Pugh, s'intègrent sans effort, apportant de nouvelles dimensions à cet univers déjà riche.

    La musique de Hans Zimmer, à la fois envoûtante et exaltante, renforce l'immensité de l'histoire, tandis que la cinématographie de Greig Fraser capture la majesté et la brutalité d'Arrakis avec une précision éblouissante. Les thèmes du pouvoir, de l'écologie, et du destin sont tissés dans un récit qui est à la fois épique en portée et intime dans son exploration des personnages.

    Ce qui distingue véritablement "Dune: Deuxième partie", c'est sa capacité à équilibrer spectacle et substance. Chaque scène de bataille, chaque dialogue, chaque paysage désertique sert à faire avancer l'histoire ou à développer les personnages, rien n'est superflu. Le film réussit l'exploit de rendre la complexité de l'univers de Herbert non seulement accessible mais profondément captivante.

    En comparaison, alors que "Dune" de Villeneuve a introduit avec brio cet univers complexe, et que le "Dune" de Lynch offrait une interprétation visuellement intrigante mais inégale, "Dune: Deuxième partie" transcende ces efforts, offrant une vision complète et immersive de l'univers de Herbert. De même, alors que "Jodorowsky's Dune" explore un "ce qui aurait pu être" fascinant, la réalisation de Villeneuve est un triomphe tangible, une réalité cinématographique qui dépasse l'imagination.

    "Dune: Deuxième partie" n'est pas seulement une adaptation réussie d'un classique de la science-fiction; c'est une œuvre d'art qui se tient fièrement aux côtés du roman original de Herbert. Il s'agit d'un film qui, à travers sa vision, sa portée et son exécution, redéfinit ce qu'une épopée cinématographique peut et devrait être. C'est une célébration du cinéma, une expérience qui résonne bien au-delà de ses dernières images, et une réalisation qui restera dans les annales du cinéma.
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