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    Goltzius et la Compagnie du Pélican
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    13 critiques spectateurs

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    traversay1
    traversay1

    3 147 abonnés 4 634 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 février 2014
    N'est-ce pas Peter Greenaway, lui-même, qui a déclaré que "le cinéma était mort" ? Ce qui ne l'empêche pas de tourner, Goltzius et la compagnie du pélican s'intégrant dans une trilogie débutée avec La ronde de nuit et devant se poursuivre autour de Hieronymus Bosch. Que les esthètes ne s'inquiètent pas, le réalisateur britannique n'a pas changé. Toujours aussi conceptuel et oecuménique dans sa volonté de fondre tous les arts en un : théâtre, musique, littérature, peinture ... Avec cette fois encore, une "réflexion" sur le pouvoir, la religion et le sexe, pas moins. Le thème de Goltzius n'est pas sans intérêt, les décors, dans un vaste hangar, sont un régal pour les yeux mais le propos, quand il n'est pas abscons, est traité dans un style pompier et baroque qui refroidit sérieusement les bonnes volontés. Par ailleurs, le côté libidineux du film, qui se voudrait provocateur, provoque un ennui profond tant il n'y a rien de plus répétitif et vain (risible ?) que de montrer ad libitum des acteurs dans leur plus simple appareil qui tentent, tant bien que mal, de réciter leur texte.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 13 février 2014
    Goltzius et la compagnie du pélican...Peter Greenaway récidive après Meurtre dans un jardin anglais (il y a plus de 30 ans). Entre ces deux films se trouvent une série de long-métrages insupportables, prétentieux, et chiants. Ce dernier opus reste insupportable, prétentieux et chiant, avec une particularité : tout se déroule dans un genre de hangar. Les costumes sont sublimes, l’image magnifique, les comédiens pleins de bonne volonté, et il y a aussi deux ou trois bonnes idées de mise en scène. L’histoire ? Un peintre spécialisé dans la gravure d’oeuvres érotiques démarche un marquis afin de réaliser un livre ayant pour sujet les histoires un peu «hot» de l’ancien testament.
    Oui il y a du cul ! Beaucoup ! Pendant tout le film. Heureusement que les mecs sont plutôt bien foutus parce que les femmes sont affreuses et ne font pas très envie. La mise en scène est hystérique, la bande son aussi, il y a des superpositions d’images et de sons non-stop, c’est épuisant !
    Ce film me rappelle ceux de Walerian Borowczyk dans les années soixante dix. Légitimés par une empreinte soit disant intello à deux balles, mais qui étaient en fait des films 100% érotiques ! A bons entendeurs...!
    César D.
    César D.

    34 abonnés 616 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 février 2014
    je suis assez perplexe.... si c'est un film historique, il est très osé, on voit beaucoup de zizis et de minous (miaouuuuh) et même une scène avec une érection frontale. mouais. je ne pense pas que c'était indispensable. le tout est extrêmement théâtral, et c'est filmé dans une espèce d'entrepôt, avec des installations électriques, ce qui est tout de même étrange pour un film dont l'action se déroule au 16ème siècle. le rendu visuel est très clipesque par moment, et les surimpressions sont fatigantes. une curiosité, plus qu'un film digne d'intérêt.
    Felipe Dla Serna
    Felipe Dla Serna

    19 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 février 2014
    Tableau hyper-décadent de la Renaissance Hollandaise sur les tabous érotiques que présente le graveur Goltzius au Marquis d'Alsace. Un pavé qui se supporte juste par l'esthétisme de ses compositions picturales, assez explicites d'ailleurs, dans un cadre théâtral. Décors et costumes méritent mention à part. Quelques explications n'auraient pas été superflues pour la compréhension du film, les faits historiques n'étant pas très connus pour la plupart du publique.....
    ffred
    ffred

    1 519 abonnés 3 972 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 février 2014
    Peter Greenaway a été l'un de mes cinéastes préférés (si ce n'est le préféré) durant les années 80/90. Depuis Meurtre dans un jardin anglais à 8 femmes et ½, le dernier que j'ai vu de lui en 1999. La bande-annonce alléchante de celui-ci m'a donc ramené vers le cinéaste anglais. Le premier constat est qu'il n'a pas vraiment changé, toujours une certaine démesure. Sur le plan formel ...
    Christoblog
    Christoblog

    750 abonnés 1 621 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 février 2014
    Peter Greenaway semble suivre le chemin inverse de celui de Steve McQueen (Hunger, Shame, 12 years a slave) : alors que ce dernier glisse progressivement de l'art contemporain vers le cinéma mainstream, son compatriote produit des oeuvres de plus en plus conceptuelles.

    Ayant vu Goltzius il y a plusieurs mois au Festival Paris Cinéma, avec l'ami mymp, je dois avouer qu'il ne me reste presque aucun souvenir du scénario du film. La lecture du pitch ne... la suite ici :
    norman06
    norman06

    306 abonnés 1 606 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 février 2014
    Fidèle à son style formaliste et son intérêt pour les arts, Greenaway retrouve ici une inspiration réelle, même si on est loin de la splendeur esthétique de "The Pillow Book".
    Georges F
    Georges F

    6 abonnés 257 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 février 2014
    Film au scénario intellectualisant, prétentieux, ennuyeux pour ne pas dire chiant (sorry pour le gros mot).
    De belles images sauvent un peu ce film alors qu'on est longuement exposé à des propos abscons. Difficile de soutenir son intérêt dans ces conditions
    pierre72
    pierre72

    126 abonnés 367 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 février 2014
    Par quel bout prendre ce nouvel opus de Peter Greenaway ? Difficile à dire car, depuis un petit moment, il essaie d'exploser le cinéma en un mélange de tous les arts possibles, la danse, la littérature, l'architecture, la musique, la peinture, ... Cela donne selon l'humeur, un gloubiboulga indigeste, pompier et fumeux ou une oeuvre d'art conceptuelle qu'il faut recevoir comme telle et non comme un film habituel. "Goltzius et la compagnie du Pélican" est rangé, pour ma part, dans la deuxième catégorie.
    Le point de départ est une évocation d'Hendrick Goltzius, peintre et graveur du 16ème siècle qui, pour pouvoir maintenir son activité essaie de se faire sponsoriser par un prince en faisant jouer par ses ouvriers et ouvrières six moments érotiques de l'ancien testament.
    La narration est bien sûr assez distordue. Ca a été filmé dans une ancienne gare croate désaffectée dont les structures métalliques sont la base du décor. Un narrateur, un peu bouffi et efféminé apparaît régulièrement, proférant des sentences intelligentes (enfin, je pense car tellement nombreuses et sans doute signifiantes que bien vite mon esprit a été noyé...) sur la religion et le sexe et lançant les six tableaux érotiques promis, dans une image où par incrustation, apparaissent des fragments de textes écrits, des tableaux, ...
    Le gros du film est évidemment cette représentation des textes érotiques de la bible couplés avec les plus grands péchés : l'inceste, la prostitution, la nécrophilie, le voyeurisme, ... Dans une disposition scénique assez minimale mais complexifiée par une scène rotative ou une cage suspendue, ou des lits surdimensionnés, en costume d'époque flamboyants et le plus souvent totalement nus, les comédiens jouent ces scènes avec conviction et aisance. Je dis aisance car, il est rare de voir des acteurs aussi à l'aise dans leur nudité, offerte sans artifice, déclamer un texte pas mal alambiqué. Les corps sont dans ce film généreusement offerts, sans aucun voile ni artifices habituels (vous savez tous ces objets qui viennent judicieusement cacher un sexe ou une fesse). Et malgré les situations décrites, franchement crues, à l'écran ce n'est jamais vulgaire, ni voyeur, ni impudique.
    La fin sur le blog
    Henri M
    Henri M

    40 abonnés 156 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 avril 2016
    Comme toujours chez Greenaway un film assez étonnant;. Et ce qui est encore plus particulier à mes yeux, c'est que ce soit un papy qui expérimente de la sorte, alors qu'habituellement, à cet âge, on devient sage et on laisse les jeunes mettre le souk ! C'est un peu triste en un sens. Non pas que ce type d'expérimentation soit ce qu'il y a de mieux dans le cinéma, mais juste que les petits jeunes manquent souvent d'imagination, je trouve, ils se contentent de filmer des silences... En même temps, c'est l'expérience de Greenaway qui lui a permis de réussir ce projet : pas sûr qu'un débutant aurait pu maîtriser ce fatras de foutre.

    Le scénario est écrit étrangement. L'attention du spectateur ne décline jamais vraiment, l'auteur a en effet la bonne idée de relancer son intrigue régulièrement en cassant le mur. Nous avons bien un objectif à atteindre mais les conflits sont rares ou du moins ne paraissent jamais intenses. C'est sans doute ça le problème. Et je dis que le scénario est écrit étrangement parce que Greenaway amène ses éléments de manière différente, Disons que l'intrigue consiste essentiellement en un enchaînement de scènes portées par un fil conducteur mince ; le tout manque de liant.

    La mise en scène est assez impressionnante, je me demande d'ailleurs comment un esprit normal peut imaginer tout cela ? Le montage n'a pas dû être simple ! En tous cas c'est plutôt réussi ; en plus, le réalisateur parvient, malgré le côté expérimental, à composer de très jolis plans : c'est normal, il travaille la lumière énormément, et son lieu, un hangar qu'il ne camoufle même pas, lui permet de tout décorer comme bon lui semble. Les acteurs sont très bons aussi : ils se livrent littéralement à nu, explosent d'une énergie contagieuse. En d'autres termes, tout le monde s'amuse tout en accomplissant son travail le plus sérieusement possible.

    Puisque les corps sont souvent nus, autant en parler : y a de jolis popotins et de beaux zizis dans ce film. Greenaway les filme bien. Il n'y a pas vraiment d'intention d'émoustiller le spectateur, tout est d'ailleurs trop théâtral pour ça. N'empêche que ces corps sont beaux et rappellent justement les vieilles peintures (ce qui devait être le but, vu le sujet).
    JR Les Iffs
    JR Les Iffs

    62 abonnés 1 151 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 janvier 2016
    Au 16ème siècle, une troupe de théâtre néerlandaise joue devant un parterre de connaisseurs, des scènes de la Bible, en forçant l'aspect érotique de ces histoires.

    Le style de Greenaway est bien présent. Décors étranges, troupe d'acteurs en représentation, érotisme... La réalisation est très brillante, les costumes originaux et recherchés, un discours souvent abscons, mais néanmoins cela donne un agréable spectacle pour qui aime la mise en scène de théâtre et le cinéma. Il faut rentrer dans le monde de Greenaway qui est celui du voyeur qu'est tout spectateur. Une réjouissance pour les yeux.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 21 février 2014
    Peter Greenaway, l'un de mes réalisateurs préférés, et sans doute l'un des meilleurs réalisateurs vivant, et qui vient de recevoir un BAFTA pour sa contribution au cinéma britannique signe sans doute l'un de ses plus mauvais films, qui m'a beaucoup déçu. ça fait plusieurs années déjà qu'il ne se lasse pas de se répéter en proclamant la mort du cinéma et comment celui-ci doit sans cesse se réinventer, c'est-à-dire réinventer sa forme. Greenaway devient-il sénile ? Se plait-il dans un rôle de réalisateur maudit, mal aimé ? Veut-il se faire détester ? C'est l'impression qu'il donne avec ce dernier film.

    Pour quelqu'un qui veut réinventer le cinéma, c'est assez curieux de le faire en passant par le théâtre. Car qu'est-ce que ce ce Goltzius, sinon une pièce de théâtre filmée ?
    Certes, nous avons là un film, qui parle d'un homme qui organise un spectacle théâtral illustrant des passages de la Bible, nous avons donc des comédiens qui jouent des comédiens et des comédiens qui jouent des non comédiens qui vont finir par devenir comédiens, et à la fin, la comédie va se confondre progressivement avec le réel. Ce qui se passe sur scène va devenir plus vrai que ce qui devait être joué.
    Il y a donc une mise en abyme qui va se terminer en confusion, ou, au contraire en éclaircissement, participant d'une sorte d'éternel retour, d'une répétition à l'infini des tabous de l'humanité, niant toute idée de progrès moral. La voix de Greenaway est très présente dans le film, puisque c'est clairement celle du narrateur. Il annonce le triomphe d'un athéisme, un renversement des valeurs futur, à la fin du film.

    Pièce de théâtre filmée dans une ancienne gare. Le film ne s'en cache pas. Après, il y a des artifices, car comment parler autrement des effets de Greenaway ? Des artifices, mais des artifices ratés. Les procédés innovants ne semblent pas ici servir à la cohérence de l'œuvre, mais plutôt être d'une utilisation gratuite, comme par exemple l'utilisation d'image en miroir filmant en plan large l'ancienne gare.

    On retrouvera, comme dans les autres films de Greenaway cette surcharge de références artistiques, littéraires, historiques, bref cette surcharge d'informations, qui créée cette saturation à la fois visuelle et "cérébrale", mais le texte est beaucoup moins bien écrit, et beaucoup moins subtil que pour ses autres films.
    Pourtant, le sujet, l'idée de départ, qui était bonne, aurait pu donner lieu à un très bon film, mais celui-ci semble avoir été fait trop vite, sans trop de réflexion. C'est une œuvre ratée, peut-être même avortée.
    Il rappelle par moment l'excellent The Baby of Macon, par la mise en scène, et par certains de ses thèmes, mais il est loin de sa réussite esthétique.

    Le résultat est un ennui. Il ne se passe rien quand on regarde ce film.

    Greenaway est-il donc devenu sénile ? Est-il trop vieux pour réinventer le cinéma ?

    En espérant que son projet sur Eisenstein à Mexico donne quelque chose !
    FlorenceCsilla E
    FlorenceCsilla E

    3 abonnés 34 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 mars 2014
    C'est extraordinaire, tout à fait accessible, onirique, plein d'humour, très beau !
    Bravo...
    Comprenne qui pourra !
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