Avis : La Fille sur le Pont - Page 2

Rien à signaler...

Avec "La fille sur le pont", Leconte a voulu rééditer le miracle du "Mari de la coiffeuse" après l'échec de son film avec le duo retrouvé Delon/Belmondo ("Une chance sur deux"). C'est donc l'histoire d'un amour fou que lui et Serge Frydman proposent aux spectateurs. C'est un curieux mélange des dialogues de Bertrand Blier et de l'imagerie de Jean-Jacques Beinex qui ressort de cette entreprise au final un peu vaine et prétentieuse. Visiblement, Leconte n'a d'yeux que pour la fragile Vanessa Paradis et il fait tout pour en faire une sorte d'Audrey Hepburn des temps modernes. Les choses avaient plutôt bien commencé avec ce long monologue de près de 8 minutes où Adèle avec une vérité et une candeur impressionnantes nous fait le récit de sa vie faite de mauvaises rencontres. Malheureusement après cette jolie entrée en matière les choses se gâtent très vite avec la rencontre plus qu'artificielle entre la jeune fille prête à se jeter du haut d'un pont et Garbo un lanceur de couteau à la recherche de sa prochaine partenaire. Daniel Auteuil fait ce qu'il peut pour débiter des dialogues que l’on croirait écrit par Bertrand Blier en personne. Mais malgré tout son savoir faire, ce road movie chichiteux ne décolle pas et ne surprend jamais. Le cinéma de Leconte n’est jamais aussi bon que lorsqu’il est maîtrisé comme dans « Monsieur Hire » ou « Le mari de la coiffeuse ». La fantaisie dont il craint toujours de manquer n’est jamais aussi visible que quand elle se déploie à partir d’un scénario très structuré. Leconte et son auteur Serge Frydman voulaient sublimer cette histoire d’amour impossible comme Jean-Jacques Beinex l’avait si bien réussi avec « 37°2 le matin » mais le couple Auteuil/Paradis ne dégage pas la même sensualité explosive que celui formé par Béatrice Dalle et Jean-Luc Anglade et surtout l’histoire proposée à nettement moins de force. D’autres n’on pas du voir le même film car l’Académie des Césars à remis son prix d’interprétation à Auteuil pour ce qui demeure à mes yeux une de ses prestations les moins convaincantes. Heureusement, très rapidement passée cette envie d’être enfin reconnu comme un cinéaste qui ose, Leconte est revenu à ce qu’il sait faire de mieux avec « L’homme du train » suivi de « Confidences trop intimes ».

Pas mal mais la fin est invraisemblable.

trop d'esthétisme tue l'esthétisme. Un film qui aura la chance de plaire aux bobos.

Vieux, ringard, phallocentré. Dans ce film où Patrice Leconte s'interroge sur qui a les plus gros couteaux, les femmes sont toutes des poupées larguées, possiblement jeunes (22 ans de différence, Auteuil pourrait être le père de Paradis !) et surtout malléables à merci. Enième version de Pygmalion donc, énième rembobinage de Pretty woman. On a déjà vu cela cent fois, aérez la salle !

Un joli style, des bons dialogues, du bon Auteuil et le meilleur rôle de Vanessa Paradis, le tout sur un scénario original qui marque un peu le pas par moments tout de même.

Très beau et hyper bien interprété mais hyper ennuyeux. Je le ne reverrai pas,

« La fille sur le pont » de Patrice Leconte (1999) démarre comme une sorte de confession lors d’une émission télévision / psychologie, d’Adèle (Vanessa Paradis) qui dit « Je suis comme un papier mouche qui attrape les malheurs … Peut-être je n’ai jamais mérité mieux ? ». Ce prologue est peut-être un peu long mais il nous montre outre la beauté de Vanessa Paradis et son talent d’actrice … qu’elle est vraiment « une cible parfaite » pour Gabor (Daniel Auteuil), un artiste lanceur de couteaux. Et là le film de débuter sur un rythme soutenu avec une photo et un noir & blanc magnifique et des dialogues cinglants. On va crescendo avec des lancers de couteaux, puis des lancers derrière un rideau et lors d’une croisière, d’un lancer sur cible tournante … et à chaque lancer on sent qu’Adèle et Gabor ressentent une sorte de jouissance ! Mais Adèle va quitter le bateau avec un « jeune » marié grec et le film va alors perdre de son intensité : Adèle va échouer à Athènes et Gabor va errer à Istanbul avant que – par pur hasard – ils se retrouvent tous les 2 sur le fameux pont de Galata qui enjambe la Corne d'Or.
Un film dont le rythme est hélas cassé … même si trouver une fin forte dans la lancée était probablement fort difficile !

Et ben c'est une bonne surprise ce film la réalisation est magnifique grâce au cotés noir et blanc qui donne un jeux de lumière sur les acteurs vraiment soignés. La mise en scène fait penser au films des années 60 ou les acteurs posait vraiment devant la caméra la musique renforce cette impression. lA scène d'ouverture et celle des couteaux au début est superbe. Auteuil et Paradis forme un très beau couple leurs prestation est niquel un très beau film.

Au milieu de sa carrière irrégulière de réalisateur,Patrice Leconte signait une oeuvre pleine de grâce et d'authenticité,sublimée par un noir et blanc diaphane.Une histoire d'amour extrêmement simple entre un lanceur de couteau sur le déclin et une jeunette suicidaire."La Fille sur le pont"(1998)épate par sa beauté plastique magnétique,mais pas seulement.Les dialogues incisifs,le thème de la chance qui va et qui vient,la petite musique mélodieuse,la sensation d'adrénaline vécue par Gabor et Adèle,au bout du rouleau,mais irrésistiblement connectés l'un à l'autre.Cette apesanteur pâtit cependant d'une intrigue minimaliste,et d'une mise en images qui finit par devenir ostentatoire.Cette alliance d'humour volatile et de drame amoureux touche parfois ses limites,surtout lors des échanges télépathiques.Vanessa Paradis est vraiment mise en valeur et son couple avec un Daniel Auteuil triste et égaré se révèle étonnamment crédible en dépit de la différence d'âge.Dommage que tout cela repose sur un artifice éculé,ne proposant pas grand chose de concret et se perdant dans une fin discutable.Le verre à moitié vide ou à moitié plein selon le point de vue.

Une scène d'ouverture poignante menée de front par Vanessa Paradis qui surprend dans ce film, à la fois par sa voix suave et douce mais aussi par sa tenacité, sa présence d'esprit que l'on sent à travers ses regards. Une belle performance de la part de l'actrice. La rencontre avec le personnage de Daniel Auteuil lui permet de se refleter dans un miroir et de vivre autrement. Les personnages sont d'une grande complexité, qui semble différente au début, mais qui en fait est totalement similaire. Daniel touche par sa tenue et sa posture retenue mais aussi libre. L'histoire prend alors une tournure différente, originale et touchante. Mais, à partir d'un certain point du film, on n'est plus trop étonné par cette narration en noir et blanc avec des petites musique sympas. Lorsque les deux "amants" se séparent et communiquent par télépathie, on est plus vraiment surpris et le film perd de son charme présent au début. Dommage car, moi, j'ai perdu le fil...

APres un magnifique scène d'ouverture et une photographie sublime (je me comprend). LE noir et blanc étant tout à fait adapté au contexte de l'histoire et à sa narration. De la couleur aurait sans doute fait perdre un peu de charme à l'esthétique général du film. COté acteur, Vanessa Paradis m'a pour une fois plutot convaincu. Faisant un magnifique couple avec Daniel Auteil (tout a fait à la hauteur). PAssons au scénario. L'histoire paraissant sur un fond à la fois d'un drame mais également d'un romantisme certains. Ce révèle certe interessant dans sa 1ère partie. MAis un peu moins pour la suite du film. Avec une fin qui n'a rien d'extraordinaire et qui ne m'a pas déplu, mais ne m'a spécialement épater. LA deuxième partie (si l'on peux appeler cela ainsi) s'enfonce un peu dans la rangaine. ON n'est plus surpris et le film tourne plus ou moins en rond, sans nous émoire plus que ça. Faut il deja avoir était transporté, touché par cette la base de cette rencontre ; et donc y ressentir quelques émotions et rentrer un peu plus dans le film. Mais malheureusement là ou l'on s'attend par la suite à être surpris, rien de tout cela. LE film manque de profondeur au niveau du scénario, qui, à mon avis ; aurait pu être bien plus creusé. Tant par la trame de fond de la scène d'ouverture, que par la suite de leur péripétie. DOmmage donc. LE travail est en partie là. Mais pensant épater le public grâce au noir et blanc (rendant l'émotion un peu plus "in") e également avec cette rencontre atypique et ce qui va suivre. A délaisser un peu de creuser son sujet. Du coup je suis assez mitigé. C'est loin d'être mauvais ; mais loin d'être le film culte ; parfait. Tant la 1ère partie m'a absolument surpris ; mais la 2ème m'a quand même déçu et finit (lorsque le film arrive vers sa fin) même presque par m'ennuyé (sans doute par manque de surprise ou d'un petit rebondissement. A voir pour le style que l'on ne voit plus si souvent et qui pour un film de cette decennie ; et quand même appréciable et rend le film un peu plus "charmant" (je pense que le noir et blanc aide sincèrement (sous peine aussi d'avoir un jeu correct) à ressentir davantage d'émotion suivant le contexte et la réalisation). SI à mon grand regret, la deuxième partie m'a vraiment décu (Hésitant avec 3 étoiles, cette 2ème partie et cette fin mon fait misé sur la moyenne, rien de plus). Pour les amateurs donc. Mais il est sur, que certains y trouveront là ; une sublime histoire interprété parfaitement et avec brio.

En 1998, Patrice Leconte signe un film intimiste accentué par l’usage d’un noir et blanc soyeux. Le récit évoque la relation passionnelle entre deux êtres désespérés. Lorsqu’un lanceur de couteaux (Daniel Auteuil obtenant le César du meilleur acteur pour son rôle) rencontre une femme tourmentée (Vanessa Paradis), elle devient immédiatement sa partenaire sur scène. Cette histoire d’amour possède un érotisme subversif où chaque jet de lame réussi procure une forme de jouissance. Comment lier un destin à une part d’incertitude malsaine ? Bref, une œuvre atypique mais profondément poétique.

Ce film a une intelligence du sens et des mots indeniable.
Il manque de divertissement.
Les 2 tetes d'affiche sont émotifs à souhait.

Une image sublime, un couple mignon et attachant, une histoire pas mauvaise. Un film romantique réussit et prenant.